La formation

Année 2024-2025

Pour être admis à suivre l'enseignement sanctionné par le Diplôme d'Etat de Puéricultrice[1], les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

Posséder l'un des titres (ou attestation d’inscription en dernière année de formation) ci-après 

•    Diplôme d'Etat d'Infirmier
•    Diplôme d’Etat de Sage-Femme

Etre inscrit à l’ordre national professionnel

Etre en possession d’une attestation de formation aux gestes d’urgence (AFGSU) en cours de validité

Avoir subi avec succès les épreuves du concours d'entrée à la formation

Pour être admis définitivement en scolarité, les candidats doivent 

•  constituer un dossier médical
•  constituer un dossier administratif
•  s’acquitter :
  • des droits d'inscription à l'école (175 €) *
  • de frais de scolarité (9 100 €) *

         A noter que sont dispensés du paiement des frais de scolarité :

•  les candidats en poursuite de scolarité
•  les candidats pouvant justifier, le jour de la rentrée, du statut de demandeur d'emploi

Année 2024-2025

Conformément au cadre réglementaire général et spécifique[1], l’école de puéricultrices[2] du CHU de Montpellier propose une formation diplômante pour la spécialité du métier d’infirmier ou d’infirmière.

L’école de puéricultrices de Montpellier est agréée par l’Agence Régionale de Santé et le conseil régional d’Occitanie, pour un quota de 45 places.

La scolarité se déroule sur 12 mois (d'octobre à octobre)

Pour l'année 2024-2025, la formation a débuté le 14 octobre 2024 et se terminera le 03 octobre 2025.

Elle comprend 1 500 heures de formation dont environ 650 heures d'enseignement théorique et pratique, 710 heures de stage, 140 heures de travaux dirigés et d'évaluation[3].

La formation s’effectue sur un rythme d’alternance séquences école et stages:

•   5 séquences de cours de 1 à 5 semaines
•   5 stages de 4 ou 5 semaines

Les stages se déroulent au sein du département de l’Hérault mais aussi hors région, selon le parcours individualisé de l’étudiant.

40 jours ouvrés sont attribués aux congés annuels et temps de travail personnel.

Cette année de spécialisation demande un travail continu et dense autant durant les périodes de cours que durant les périodes de stages. Des travaux écrits sont à rendre très régulièrement.

Un diplôme d'Etat est délivré aux étudiants qui ont atteint le niveau requis aux évaluations des connaissances et des capacités professionnelles

ANNEE 2024-2025

Choisir de devenir puéricultrice, c’est s’inscrire dans une démarche de projet personnel et professionnel, avec la conviction que prendre soin d’un enfant et de sa famille nécessite des compétences spécifiques.

Des objectifs pédagogiques visant l’expertise professionnelle

La formation de puéricultrice vise à développer l’expertise afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins de santé et d’éducation de l’enfant de la naissance à l’adolescence, en partenariat avec la famille.

Les valeurs socles

•  Autonomie : une notion fondamentale chez les professionnels du soin.
•  Responsabilité : être garant d’un engagement   dans sa formation et s’impliquer dans son projet.
•  Respect : il s’agit d’un marqueur fort de la profession.

Les orientations du projet pédagogique

Orientation n°1 : Accompagner les étudiant-e-s dans la construction d'une nouvelle identité professionnelle. 

La finalité de la formation est la préparation à la fonction de puéricultrice, à savoir : 

• Contribuer, promouvoir, maintenir, restaurer la santé de l’enfant dans sa famille et les différentes structures d’accueil.

• Être garant de l’intérêt supérieur de l’enfant

• Favoriser un processus d’accompagnement et d’aide à la parentalité. 

La posture réflexive apparaît comme l’axe central du dispositif de formation, un travail continu d’analyse des pratiques, à partir de situations réelles vécues en stage permet à l’apprenant de progresser à son rythme et ce, grâce au dispositif d’alternance intégrative réfléchi et coordonné avec le terrain tout au long de l’année de spécialisation. 

L’observation fine au service de la professionnalisation : la formation incite à mobiliser le « savoir observer finement » : cet outil professionnel est essentiel à l’exercice du métier. Dans chaque stage les étudiants réalisent des observations qu’ils partagent avec les professionnels et travaillent en groupe lors des exploitations de stages à l’école. 

Orientation n°2 : Promouvoir l'interprofessionnalité au service de la qualité et de la sécurité des soins grâce à la simulation en santé. 

La volonté de l’équipe pédagogique est de permettre aux futures puéricultrices de développer les apprentissages en inter professionnalité. C’est à dire apprendre ensemble aujourd’hui pour une prise en soins plus optimale demain auprès de l’enfant et sa famille. 

Orientation n°3 : Le numérique en santé : Développer une nouvelle culture professionnelle.

La santé numérique prend une place importante dans les pratiques et les organisations du système de santé. Le projet d'intégrer une UE pilote “santé numérique” dès 2024-2025 à la formation des puéricultrices grâce à l'accompagnement de l'ESNbyUM (Ecole de Santé Numérique de l'Université de Montpellier) permettra de concrétiser l'engagement de la formation des puéricultrices dans l'universitarisation à venir.

Orientation n°4 : Poursuivre la sensibilisation à la recherche scientifique lors de l'année de spécialisation.

La méthodologie de recherche scientifique est abordée. Des enseignements théoriques sont planifiés afin que les étudiant(e)s soient plus compétents dans l’analyse des articles scientifiques (méthode IMRAD), la réalisation d’un poster scientifique. 

L’enseignement clinique en stage – au cœur du dispositif de formation[2]

Le parcours de stage

Tout étudiant doit avoir, à l'issue de la formation, une expérience - de stage ou professionnelle validée par l'école - en secteur de Maternité, Néonatalogie, Pédiatrie, Etablissement d'Accueil du Jeune Enfant, Protection Maternelle et Infantile. La formation comporte 5 périodes de stage (3 stages de 4 semaines et 2 stages de 5 semaines).

Un parcours individualisé

L’objectif poursuivi par l’équipe pédagogique est de permettre de construire un parcours individualisé de stages répondant aux besoins de formation des étudiants, en tenant compte des obligations réglementaires, des expériences professionnelles antérieures et des possibilités de l’offre de stages.

Un récit d’apprentissage du métier : un outil réflexif au service de la compétence professionnelle 

Nous avons sélectionné 4 situations professionnelles caractéristiques du métier de puéricultrice dans lesquelles la puéricultrice met en œuvre ses compétences «cœur de métier» et qui font l’objet du récit d’apprentissage du métier écrit par chaque étudiant au fil des stages.

•  Garantir la qualité et la sécurité du soin à l’enfant (soin avec support technique)
•  Communiquer avec l’enfant
•  Créer une alliance avec les parents
•  Animer un temps d’échange ou de réunion en équipe

Des temps d’analyse de pratiques en groupe restreint

Ils sont organisés pour chacun des cinq stages de l’année de formation, au rythme de deux séances obligatoires par stage, avec le formateur référent du secteur.

Ces temps, sont une opportunité de retravailler sur les situations cœur de métiers que les étudiantes ont pu observer, vivre et retranscrire en cours de stage. La richesse du groupe permet, de revisiter ces situations en binôme et en groupe afin d’enrichir l’analyse grâce à l’apport des pairs.

Un accompagnement par les formateurs sur site

Chaque formateur est référent d’un ou deux secteurs de stage et coopère avec les professionnels dans l'accompagnement des étudiants.

Des accompagnements par les formateurs, sur site, sont programmés pour chaque étudiant, à chaque stage : cela renforce le travail d’analyse réflexive à partir de situations concrètes vécues en stage et permet de renforcer les liens entre l’école et les professionnels de terrains.

L’enseignement théorique- contributif à la professionnalisation

Les formats de cours

•  Cours magistraux : essentiellement pour dispenser les apports théoriques contributifs à la professionnalisation.
•  Travaux pratiques : pour développer la posture et les pratiques professionnelles.
•   Travaux de groupe : pour la réflexion en équipe, la collaboration, le consensus, l’enrichissement mutuel.
•   Simulation : projet de développement de l’apprentissage par simulation, avec la mobilisation de la pluridisciplinarité au sein de l’institut.

Des outils en ligne

•  Formeis/MyKomunoté : permet la vision sur le planning de formation, des notes, des parcours de stage.
•   Plateforme de formation et d’évaluation (Elffe Theia) : permet de consulter des supports de cours,  de déposer des travaux, de participer à un tchat, à une enquête…
•  Logiciel Teams : permet de suivre les cours en distanciel.
•  Portail documentaire du Centre de Documentation et d’Information : permet la recherche en ligne, dans le catalogue du centre, sur le site Web du CHU de Montpellier.

Un suivi pédagogique personnalisé tout au long de la formation

Les étudiants sont des professionnels avec une expérience singulière qu’ils peuvent mobiliser tout au long de la formation. Dans ce cadre-là un accompagnement individualisé est mis en œuvre lors du suivi pédagogique.  

Ce suivi a plusieurs objectifs :

•   Suivre la progression de l’étudiant
•   Guider l’élaboration des projets de formation et professionnel
•   Accompagner sur les difficultés rencontrées 
•   Aider à identifier des axes d’amélioration 

Un dispositif d’évaluation cadré[5]

Les contrôles de connaissances

Trois épreuves écrites, d’une durée de 3 heures, portant sur l'ensemble du programme de formation. Elles évaluent les capacités de mémorisation, de réflexion, d’analyse et de synthèse.

La résolution d’un problème de soin

Epreuve de synthèse évaluant la pratique professionnelle spécifique sur le terrain, dans le secteur hospitalier ou extra hospitalier, d'une durée de 3 heures. Elle évalue les prérequis théoriques et méthodologiques ainsi que la réalisation de soins et/ou activités auprès des enfants.

L’action d’information en matière d’éducation à la santé

Epreuve de synthèse évaluant la pédagogie et l’éducation pour la santé, sur une durée d'1 heure, auprès d’un public d’enfants ou d’adultes (parents ou professionnels de la petite enfance).

Le projet professionnel

Epreuve de synthèse (écrite puis orale) évaluant la construction de l’identité professionnelle. Son objectif est de permettre à l’étudiant d’analyser sa professionnalisation, l’émergence de ses nouvelles compétences ainsi que sa plus-value dans son nouveau métier. Il se base sur les éléments recueillis et analysés tout au long des stages, au sein du Récit d’Apprentissage du Métier.

Les stages

Le dossier de stage est un document officiel permettant la validation du parcours de formation et la certification.

En cas de non validation[6]

Les étudiants n’ayant pas obtenu la moyenne aux évaluations, conformément à la législation en vigueur, sont admis à effectuerun seul complément de scolarité d'une durée de trois mois ou à redoubler selon les modalités déterminées par le directeur de l'école après avis du conseil technique.